Reconnaissance et réglementation

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Reconnaissance et réglementation de la Naturopathie.
De nombreux pays ont reconnu officiellement la naturopathie comme médecine traditionnelle de première ligne. Ses praticiens ont un statut bien différent des médecins conventionnels mais celui-ci leur permet toutefois d’exercer en toute légalité et égalité.

Dans certains pays, les naturopathes sont habilités à poser des diagnostics, à commander des analyses et des tests (radiographies, analyses de sang ou d’urine…), à prescrire des traitements, à prodiguer des soins et à diriger les patients vers des médecins spécialistes.

La naturopathie est intégralement reconnue officiellement dans les pays suivants : Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Belgique, Chine, Danemark, Grande Bretagne, Irlande, Israël, Norvège, Pays Bas, Portugal, Russie, Suède, Suisse ainsi que le continent Indien, une douzaine d’Etats des USA et 5 provinces du Canada (la Colombie-Britannique, le Manitoba, la Nouvelle-Écosse, l’Ontario et la Saskatchewan).

Reconnaissance et réglementation de la Naturopathie en France

En France, la Naturopathie est clairement intégrée à condition que le praticien non médecin ne revendique pas le titre de « docteur en médecine », ne procède à aucun diagnostic de la maladie et n’invite jamais à interrompre un traitement médical en cours.

Créée en 1985, La Fédération Française de Naturopathie : la FENA (anciennement FENAHMAN) est aujourd’hui la structure nationale représentative de la Naturopathie auprès de la population, des médias et des pouvoirs publics nationaux et européens. Elle regroupe 6 écoles (l’école qui m’a formée en fait partie) qui ont fait le choix, dès 1987, d’un cursus commun de haut niveau en s’engageant sur des critères qualitatifs d’enseignement, d’éthique et de contrôles. Le rôle de la fédération consiste à réguler le métier, à la fois sur le plan de la compétence et de l’éthique et en encadrant les formations. En ce sens, elle a élaboré un tronc commun d’enseignement en vue de préparer à la professionnalisation sur la base d’un cahier des charges exigeant.

L’OMNES, elle, est l’organisation de la médecine naturelle et de l’éducation sanitaire. Elle a été créée en 1981 et réunit l’ensemble des praticiens naturopathes de France, diplômés et certifiés en exercice, sous réserve de répondre aux critères de formation et aux conditions d’adhésion.

Elle est partenaire de la FENA et contribue à faire évoluer la naturopathie pour en faire une profession à part entière dans le domaine de la santé.

L’OMNES a pour but d’encadrer la profession et s’engage à sécuriser la pratique de la naturopathie auprès des usagers, en encadrant les professionnels Naturopathes.

Actuellement, des démarches portant sur la reconnaissance de la profession par l’Etat français sont en cours et on peut prévoir que dans les années à venir, à plus ou moyen terme, la naturopathie sera remboursée au même titre qu’une consultation chez un ostéopathe par les différentes mutuelles de santé.

Le rapport du Centre d’analyse stratégique auprès du Premier Ministre d’octobre 2012 intitulé « Quelle réponse des pouvoirs publics à l’engouement pour les médecines non conventionnelles ? » (N°290) ouvre une réflexion positive vis-à-vis de l’intégration de la naturopathie. La FENAHMAN y est citée comme interlocuteur de référence pour la profession. (www.strategie.gouv.fr)

Le service communautaire d’information sur la recherche et le développement (CORDIS) de la commission européenne indique que « Des études menées dans plusieurs pays européens ont mis en avant la forte demande en matière de médecine complémentaire et alternative (CAM – complementary and alternative medicine), car de plus en plus de citoyens cherchent un soulagement aux maladies qu’ils estiment impossibles à soigner en suivant une thérapie conventionnelle. Plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré avoir recours aux soins de santé alternatifs pour leurs besoins. La Commission européenne estime à 100 millions d’euros les dépenses des consommateurs en CAM. On compte plus de 150 000 professionnels médicaux agréés ayant une certification CAM.

Dans le même esprit, le rapport de la commission « Cambrella » de décembre 2012 prend en compte très positivement la naturopathie dans le paysage européen.

Reconnaissance et réglementation de la naturopathie dans les textes

Enfin, la naturopathie est :

– considérée comme « médecine traditionnelle » par l’UNESCO (UNESCO Thesaurus MT 2.80 NT1)
– référencée par l’Organisation Mondiale de la Santé comme 3ème « médecine traditionnelle du monde » Cf. Conférence d’Alma Alta du 12 septembre 1978
– enregistrée au Bureau International du Travail de Genève et relevant de l’O.N.U. (C.I.T.P.-68 BIT : 0-79.90, confirmé en 1988 par l’enregistrement 3241)
– référencée par la Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d’activités économiques (CITI, 2009 Nations Unies) sous 8690 visant les autres activités relatives à  la santé
– fiscalisée et enregistrée dans la nomenclature de l’INSEE
– répertoriée par l’Agence Pour la Création d’Entreprise (A.P.C.E.) relevant du Secrétariat d’Etat aux P.M.E., au commerce et à l’artisanat
– proposée à l’intégration dans la Résolution du Parlement Européen, favorable aux médecines dites non conventionnelles du 29 mai 1997 (Rapport Collins A4-0075/97)